Felicity Atcock, T2 : les anges ont la dent dure.

Auteur : Sophie Jomain
Editeur : Rebelle Editions
Parution : Septembre 2012
Pages : 302
RESUME :
« Je crois que cette fois, c'est sûr, je suis née sous une mauvaise étoile. J'ai d'abord découvert les vampires, puis les anges, ensuite les entre-deux, les démons, et maintenant, voilà qu'on me jette des sorts et qu'on accroche des poulets égorgés à ma porte. Il ne manquait plus que ça ! Daphnée, ma colocataire, affirme que c'est parce que j'ai un mauvais karma, tu parles !
Quoi qu'il en soit, j'allais devoir me sortir au plus vite de ce pétrin, mais c'était sans compter que j'avais une deuxième préoccupation : Greg le Bulldozer. Cet idiot s'était amouraché d'une griffeuse psychopathe que je ne voyais pas d'un bon œil. Il avait l'air d'avoir de sérieux problèmes.
C'était plus fort que moi, il fallait que je m'en mêle, même si à coup sûr, j'allais au-devant de sacrés ennuis. »
CHRONIQUE :
"_ Voyons, ne sois pas si réductrice, petite chatte ! Tu nous attire tous. Anges, démons, vampires... Tu n'a que l'embarras du choix !
_ Plus d'embarras que de choix !"
Comme le tome 1, le tome 2 de Felicity Atcock n'a pas fait long feu ! C'est le genre de livre frais et drôle que l'on dévore en moins de deux.
Nous retrouvons ici tous les ingrédients du tome 1 qui font de cette série une véritable réussite : une plume piquante et dynamique des personnages hauts en couleurs...
Felicity n'a pas changé d'un poil et a toujours l'art de s'enfoncer dans les emmerdes jusqu'au coup. Il faut dire que, toujours attifée de ses deux guignols, Terrence l'ange et Stan l'entre deux, ce n'est pas toujours simple ! Alors certes ces deux-là vont lui sauver la mise plus d'une fois mais leur caractère possessif reste un véritable fléau pour la jeune femme !
On retrouve ici tout l'humour des personnages, les dialogues à mourir de rire et les situations piquantes. Comme pour le tome précédent, on attend avec délectation les dialogues, où Felicity et Daphnée ont l'art de nous sortir des expressions de leur crue. Originales et à mourir de rire.
La jeune femme est toujours aussi attachante, avec un caractère trempé. Terrence m'agace toujours autant, le genre de personne que j'ai constamment envie de baffer. Quant à Stan... il continue sans conteste d'être mon préféré. Il est le plus mystérieux, et cache visiblement des blessures.
Ici, contrairement au tome 1, on sent un vrai effort au niveau du scénario, avec des révélations on ne peut plus surprenantes. La tranquillité de Felicity va vite être de nouveau troublée lorsque, en rentrant chez elle, elle retrouvera un drôle de cadeau à sa porte : un poulet égorgé et cloué... De plus, son ancien amant, Greg (un humain pour une fois) se retrouve dans un sacré pétrin, emmêlé qu'il est dans une relation des plus bizarres... Avec une femme qui lui lacère le dos. Et la santé de ce dernier n'ira pas en s'améliorant. Le problème, c'est que toutes ces histoires ne resteront pas aussi simple, et, une fois de plus, la pauvre Feli va se retrouver à devoir démêler les fils d'un micmac complexe, noyée entre anges, démons, entre-deux et jeteurs de sorts...
"_On m'a dit que tu as trouvé un dindon à ta porte, hier soir?
Toute la planète était au courant, ma parole !
_ Sur la terre comme au ciel, n'ai-je pu m'empêcher de soupirer. Bonjour, détective McAllistair. Pas un dindon, un poulet.
_ Appelle-le comme tu veux ! Alors ? Que foutait l'autre volaille chez toi ?
Il y a eu un instant de flottement. Je dois bien avouer que je me suis sérieusement mise à douter de l'identité de "l'autre volaille", alors j'ai posé la question.
_ Euh... Qui ça ? Le poulet ou Stan ?
Une poignée de secondes est passée. J'avais perdu Terrence. Allo la tour de contrôle ?
_ Le poulet ? Qui appelle-tu "poulet" ? m'a-t-il enfin demandé, complètement paumé.
_ D'accord... Tu n'es donc pas au courant."
Un tome 2 qui signe un scénario bien plus élaboré sans pour autant abandonner son côté drôle et piquant qui fait son succès. Bref, une lecture que j'ai adorée.
PS : le seul reproche que je pourrais faire à ce tome tient à sa couverture, qui, pour moi, n'est vraiment pas une réussite.