Felicity Atcock, Tome 6 : Les Anges voient Rouge

Auteur : Sophie Jomain
Editeur : Rebelle Editions
Parution : Mars 2017
Pages : 300


RESUME :

"J'ai vraiment pas de bol, il aura suffi d'une morsure, d'une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a com­mencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu'il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s'enterrer dans mon jardin, sera mon hé­ros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d'avant, tranquille et… ennuyeuse à mourir." Sauf qu'en voulant éloigner les ennuis, il arrive qu'on en attire d'autres… à plumes. 

CHRONIQUE :

(28 Juin 2017)

C’est avec un réel enthousiasme mâtiné de mélancolie que j'ai ouvert ce sixième et dernier tome de la série Felicity Atcock. 

Je me souvenais parfaitement de la situation horrible dans laquelle nous finissions le 5eme tome. Certes je savais qu’il y aurait une solution et que l’auteur n’allait pas nous laisser nous morfondre ainsi, mais tout de même... 

Ce sixième opus est dans la lignée des précédents : il est divertissant, fait rire, et bouge tout le temps. Bref il est génial, et aussi, empli d’émotions.

"Non, vraiment, avoir un ange sous la main était ce qu’on faisait de mieux en matière de technologie. Rien à redire." 

Sophie Jomain va même jusqu'à nous offrir une petite apparition d’Orcus, le zombie déjanté et grossier de Maxime Gillio (cf le crossover). 

Dans tous les cas, ce tome continue de prouver que quoique fasse Felicity, il semble qu’elle ne sera jamais qu’un pion dans la gigantesque partie d’échecs entre Dieu et Belzebuth… 

Et que dire de cette conclusion ? Elle est juste parfaite, nous voyons les personnages que nous aimons trouver une fin heureuse, comme il se doit avec ce type de roman. Et puis, à la page suivante, nous avons le droit à un petit épilogue inattendu… mais bien tourné !

Bref ce dernier tome est tout en émotions, forcément, au vu de l’attachement porté aux personnages. Il est dur de tourner la dernière page, de devoir abandonner Felicity, Daphné et Stan… ce n’est jamais facile de lâcher une série que l’on a aimé, mais quelque part, c’est aussi plaisant d’arriver au point final. Une saga que je n'oublierai pas !

"- Satanées bonnes femmes ! Peu importe la classe sociale, la race ou l'espèce, vous ferez toujours autant chier le monde..."

Une série à ne pas manquer.