Funèbres, tome 3 : Fin de Contrat.
Auteur : Rachel Caine
Editeur : J'ai Lu Darklight
Parution : Juin 2015
Pages : 384
RESUME :
Rachel Caine, la célèbre auteure de Vampire City, clôt l'aventure Pharmadene dans ce dernier tome de Funèbres. Une ultime mission pour Bryn, qui espère ne pas y laisser le peu de vie qu'il lui reste...
CHRONIQUE :
(21 Avril 2017)
Ce troisième opus clôt cette série pour le moins originale de Rachel Caine. Dans la lignée des deux précédents, ce tome m'a énormément plu.
Je vous l'ai dit lors des deux précédentes chroniques, cette histoire pour le moins originale a su me captiver dès le début. Et ce qui est sympathique, c'est que l'auteur ne s'enlise pas dans son histoire mais sait la faire évoluer sans copier coller jusqu'à une conclusion pleine de twists.
Ce troisième opus reprend là où nous nous étions arrêtés, et nous commençons donc cette histoire sans temps mort. C'est l'un des points forts de Rachel Caine : elle ne s'embarrasse pas de longueurs inutiles. La romance est peu présente car les relations entre les personnages sont claires et définies. Pas de minauderies inutiles ou de mièvreries bon marché.
Je vous l'ai dit lors des deux précédentes chroniques, cette histoire pour le moins originale a su me captiver dès le début. Et ce qui est sympathique, c'est que l'auteur ne s'enlise pas dans son histoire mais sait la faire évoluer sans copier coller jusqu'à une conclusion pleine de twists.
Ce troisième opus reprend là où nous nous étions arrêtés, et nous commençons donc cette histoire sans temps mort. C'est l'un des points forts de Rachel Caine : elle ne s'embarrasse pas de longueurs inutiles. La romance est peu présente car les relations entre les personnages sont claires et définies. Pas de minauderies inutiles ou de mièvreries bon marché.
"— C’est quoi, votre plus gros steak ? demanda-t-elle à la serveuse, une beauté américaine fanée aux cheveux blonds parsemés de fils d’argent et au sourire avenant.
— Eh bien, c’est le Big Tex. Deux kilos de barbaque, mais ça relève du tour de force, mon chou ; on le sert à des gros bras de camionneurs ou à des étudiants en goguette, gratuit s’ils sont capables de le finir, ce qui n’arrive pratiquement jamais. Sinon, il coûte la modique somme de quarante dollars. La plupart de ceux qui s’y frottent n’arrivent même pas au parking avant de tout dégobiller. Que diriez-vous plutôt d’un chateaubriand ?
— Non, dit Bryn. Je vais prendre le Big Tex. Aussi bleu que vous y autorise le département sanitaire.
La serveuse attendit la chute, croyant à une plaisanterie. Voyant que Bryn était sérieuse, elle secoua la tête et nota sa commande dans son carnet.
— Votre ticket pour l’ambulance, mon chou. Vous voulez quoi, avec ?
— Seulement de l’eau, répondit Bryn."
Et pour être honnête, vu ce que l'auteur fait subir à ses protagonistes, il faut avouer qu'ils n'ont guère le temps pour ce genre de questions existentielles !
Concernant l'univers et les personnages, dont j'ai déjà beaucoup parlé, je vous invite à vous pencher sur les chroniques précédentes si vous souhaitez en apprendre plus. Je me contenterai ici de mon ressenti sur ce final.
Comme je vous l'ai dit, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'ai trouvé la conclusion fort bien trouvée. De plus, je me suis largement fait mener en bateau par l'auteur qui faisait prendre, vers la fin, une direction à son roman à laquelle je n'étais franchement pas sûre d'adhérer... jusqu'à un nouveau twist où elle se fait un plaisir de vous faire comprendre : je vous ai bien eu n'est-ce pas ? Oui en effet...
Après un gros soupir de soulagement sur cette conclusion stressante et bouleversante, je referme ce livre avec le sentiment d'avoir lu une excellente trilogie qui sort vraiment de l'ordinaire. Je n'en ai pas tant entendu parler que ça et c'est fort dommage car Funèbres est vraiment vraiment génial. À lire donc !
— Eh bien, c’est le Big Tex. Deux kilos de barbaque, mais ça relève du tour de force, mon chou ; on le sert à des gros bras de camionneurs ou à des étudiants en goguette, gratuit s’ils sont capables de le finir, ce qui n’arrive pratiquement jamais. Sinon, il coûte la modique somme de quarante dollars. La plupart de ceux qui s’y frottent n’arrivent même pas au parking avant de tout dégobiller. Que diriez-vous plutôt d’un chateaubriand ?
— Non, dit Bryn. Je vais prendre le Big Tex. Aussi bleu que vous y autorise le département sanitaire.
La serveuse attendit la chute, croyant à une plaisanterie. Voyant que Bryn était sérieuse, elle secoua la tête et nota sa commande dans son carnet.
— Votre ticket pour l’ambulance, mon chou. Vous voulez quoi, avec ?
— Seulement de l’eau, répondit Bryn."
Et pour être honnête, vu ce que l'auteur fait subir à ses protagonistes, il faut avouer qu'ils n'ont guère le temps pour ce genre de questions existentielles !
Concernant l'univers et les personnages, dont j'ai déjà beaucoup parlé, je vous invite à vous pencher sur les chroniques précédentes si vous souhaitez en apprendre plus. Je me contenterai ici de mon ressenti sur ce final.
Comme je vous l'ai dit, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'ai trouvé la conclusion fort bien trouvée. De plus, je me suis largement fait mener en bateau par l'auteur qui faisait prendre, vers la fin, une direction à son roman à laquelle je n'étais franchement pas sûre d'adhérer... jusqu'à un nouveau twist où elle se fait un plaisir de vous faire comprendre : je vous ai bien eu n'est-ce pas ? Oui en effet...
Après un gros soupir de soulagement sur cette conclusion stressante et bouleversante, je referme ce livre avec le sentiment d'avoir lu une excellente trilogie qui sort vraiment de l'ordinaire. Je n'en ai pas tant entendu parler que ça et c'est fort dommage car Funèbres est vraiment vraiment génial. À lire donc !