la Jeune Fille au Corbeau.
Auteur : Cécile Guillot
Editeur : Le Miroir aux Troubles
Parution : Décembre 2015
Pages : 88
RESUME :
Frances est une jeune fille solitaire qui n'a qu'un corbeau comme ami.
Elle possède le don mystérieux de prédire l'avenir, mais cela effraie beaucoup trop ses parents. Un jour, ils décident donc de l'envoyer dans un pensionnat très loin de Londres. Quand elle arrive sur les lieux, un vieux manoir perdu dans la forêt, elle s'aperçoit rapidement que quelque chose ne va pas... Elle apprend alors que des élèves ont disparu, des filles comme elle, des filles différentes.
Elle possède le don mystérieux de prédire l'avenir, mais cela effraie beaucoup trop ses parents. Un jour, ils décident donc de l'envoyer dans un pensionnat très loin de Londres. Quand elle arrive sur les lieux, un vieux manoir perdu dans la forêt, elle s'aperçoit rapidement que quelque chose ne va pas... Elle apprend alors que des élèves ont disparu, des filles comme elle, des filles différentes.
CHRONIQUE :
(19 Septembre 2017)
Dans un premier temps, je tiens à remercier Cécile Guillot pour cette découverte ! « La jeune fille au corbeau» est un petit conte jeunesse fantastique, paru au Miroir aux troubles. Je tiens à noter en premier lieu que cette histoire est adaptée aux dyslexiques (la taille de police est grande et claire, avec des b et d bien différentiables par exemple, et des espacements importants). Et pour continuer du côté de l’objet livre, il est illustré par la talentueuse Mina M, ce qui rajoute encore à la beauté de l’ouvrage !
Les illustrations sont donc là pour compléter ce conte, où la plume de Cécile Guillot apporte une fois de plus sa poésie à un récit de toute beauté.
Nous rencontrons donc Frances, une jeune fille solitaire, ayant le don de vision. Son seul ami ? Un corbeau. Son plus grand problème ? Ses parents sont effrayés par son don et se dépêchent de l’envoyer dans un pensionnat à l’autre bout de l’Angleterre.
Une fois arrivée, Frances sera obligée de reconnaître que quelque chose ne tourne pas rond à l’internat. En effet, de jeunes filles disparaissent. Des jeunes filles qui semblent, tout comme elle, avoir un don…
J’ai adoré ce petit conte qui se lit très vite lorsqu’on est adulte, mais qui sait transporter son lecteur dans une Angleterre que je pense victorienne. Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire se passe dans le passé en commençant ma lecture mais je fus ravie : l’Angleterre victorienne, le choix du roi pour une ambiance gothique. Alors certes nos sommes dans un conte abordable vers 9 ans je pense, donc ici l’ambiance n’est pas réellement gothique, mais on n’en ressent pas moins les prémices !
« J’ai, pour seul ami, un corbeau. Celui-ci me suit partout et me parle. Plus exactement, je l’entends, dans ma tête, et je lui réponds à haute voix. Les gens pense que je suis folle. J’ai bien essayé de me conduire normalement, mas Dark Wings (c’est mon corbeau) s’est senti vexé et criait à l’intérieur de mon crâne. Depuis ce jour, j’ai décidé de rester moi-même. »
Ici, en 88 pages, nous n’avons bien évidemment pas un tableau poussé des événements. L’époque est suggérée mais nous n’avons que peu de précisions et la personnalité des protagonistes n’est pas réellement fouillée. Pour autant, les illustrations de Mina M nous apportent les précisions et au final, les jeunes filles sont très attachantes. Et puis, pour un roman adapté aux jeunes de 9 ans, il apporte déjà beaucoup d’éléments, de vocabulaire et d’imagination !
Bref, « La jeune fille aux corbeaux » est un roman très jeunesse, mais qui peut plaire aux plus grands aussi. J’ai personnellement passé un excellent moment de lecture, grâce à la plume de l’auteur et l’atmosphère qu’elle apporte. Et comme les illustrations sont aussi magnifiques que le reste, que demander de plus ?
Les illustrations sont donc là pour compléter ce conte, où la plume de Cécile Guillot apporte une fois de plus sa poésie à un récit de toute beauté.
Nous rencontrons donc Frances, une jeune fille solitaire, ayant le don de vision. Son seul ami ? Un corbeau. Son plus grand problème ? Ses parents sont effrayés par son don et se dépêchent de l’envoyer dans un pensionnat à l’autre bout de l’Angleterre.
Une fois arrivée, Frances sera obligée de reconnaître que quelque chose ne tourne pas rond à l’internat. En effet, de jeunes filles disparaissent. Des jeunes filles qui semblent, tout comme elle, avoir un don…
J’ai adoré ce petit conte qui se lit très vite lorsqu’on est adulte, mais qui sait transporter son lecteur dans une Angleterre que je pense victorienne. Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire se passe dans le passé en commençant ma lecture mais je fus ravie : l’Angleterre victorienne, le choix du roi pour une ambiance gothique. Alors certes nos sommes dans un conte abordable vers 9 ans je pense, donc ici l’ambiance n’est pas réellement gothique, mais on n’en ressent pas moins les prémices !
« J’ai, pour seul ami, un corbeau. Celui-ci me suit partout et me parle. Plus exactement, je l’entends, dans ma tête, et je lui réponds à haute voix. Les gens pense que je suis folle. J’ai bien essayé de me conduire normalement, mas Dark Wings (c’est mon corbeau) s’est senti vexé et criait à l’intérieur de mon crâne. Depuis ce jour, j’ai décidé de rester moi-même. »
Ici, en 88 pages, nous n’avons bien évidemment pas un tableau poussé des événements. L’époque est suggérée mais nous n’avons que peu de précisions et la personnalité des protagonistes n’est pas réellement fouillée. Pour autant, les illustrations de Mina M nous apportent les précisions et au final, les jeunes filles sont très attachantes. Et puis, pour un roman adapté aux jeunes de 9 ans, il apporte déjà beaucoup d’éléments, de vocabulaire et d’imagination !
Bref, « La jeune fille aux corbeaux » est un roman très jeunesse, mais qui peut plaire aux plus grands aussi. J’ai personnellement passé un excellent moment de lecture, grâce à la plume de l’auteur et l’atmosphère qu’elle apporte. Et comme les illustrations sont aussi magnifiques que le reste, que demander de plus ?