Le Fantôme du Conservatoire.
Auteur : Cécile Guillot
Editeur : Le Miroir aux Troubles
Parution : Novembre 2017
Pages : 95
RESUME :
Comme tous les ans, Hugo se rend à Montsuris. Il participe à la master class d’été de l’école de musique du bourg. C’est l’occasion d’y retrouver Ben et de faire la connaissance d’Ariel, une goth’ aux cheveux roses.L’école de musique étant en travaux, ils logeront dans l’ancien conservatoire. Un vieux manoir que l’on dit hanté...
CHRONIQUE :
( 10 Décembre 2017)
« Le fantôme du conservatoire » est le troisième livre de la maison d’édition le miroir aux troubles que je lis. La collection Dys’fear propose de courts romans (environ 80 pages) pour la jeunesse, et surtout, adaptés aux lecteurs dyslexiques.
Ici, nous allons plonger dans la musique, en suivant Hugo, un collégien qui participe à une master class d’été.
Arrivés dans la ville où ont lieu les cours, les élèves seront déplacés vers l’ancien conservatoire, à l’abandon, car l’école de musique est en travaux. Mais une fois sur place, Hugo et ses camarades, dont Ariel, une jeune gothique, devront se rendre à l’évidence : le manoir conservatoire semble hanté.
Les amis chercheront à comprendre qui est ce fantôme, et surtout, ce qu’il peut bien chercher.
"Finalement, une goth' dans une maison hantée, c'est un peu comme une fillette dans un magasin de poupées."
Une fois encore, Cécile Guillot a su me charmer avec son histoire. Les ados jouent dans un groupe de rock, et cela participe à donner une ambiance très sympa, vu que c’est mêlé à ce vieux manoir hanté. J’ai totalement adoré la fin, aussi, qui est vraiment touchante.
Malgré le format court de cette histoire, l’auteur a su rendre ses personnages intéressants. Les ados sont sympathiques, entre Hugo, Ariel la gothique, Ben, un peu rebelle, et Brice, surdoué et un peu en marge des autres. Les interactions entre les uns et les autres sont très crédibles et adaptées à leur âge (ils ont environ 14 / 15 ans).
J’ai évidemment lu, en tant qu’adulte, ce petit roman très rapidement, mais une fois encore, il a su me faire passer un excellent moment. Comme d’habitude, j’ai beaucoup apprécié la plume et l’ambiance que Cécile Guillot donne à ses écrits.
Et là aussi, c’est Mina M qui a illustré ce récit, avec son talent habituel, ce qui ajoute encore une touche de beauté à cette lecture, et qui nous permet de mieux appréhender les personnages, et de s’y attacher d’autant plus.
Une histoire qui pourra plaire même à de jeunes ados qui sont peu branchés lecture. Ici on mêle musique rock et manoir hanté. Que demander de plus ?