Le protectorat de l'ombrelle, tome 3 : Sans Honte.

Auteur : Gail Carriger
Editeur : Le Livre de Poche
Parution : Novembre 2013
Pages : 432
RESUME :
Après les événements survenus en Écosse, Alexia est retournée vivre chez ses parents. La reine Victoria l'a exclue du Cabinet fantôme, et Lord Akeldama, la seule personne qui pourrait expliquer sa condition délicate, a inopinément quitté la ville. Pour couronner le tout, Alexia découvre que les vampires de Londres ont juré sa mort. Tandis que Lord Maccon met toute son énergie à boire et que le Professeur Lyall tente désespérément de maintenir la cohésion au sein de la meute Woolsey, Alexia s'enfuit en Italie à la recherche des mystérieux Templiers. Ils devraient pouvoir l'aider, à moins qu'ils ne soient plus nuisibles que les vampires. Surtout armés de pesto… Un troisième tome rythmé et fort en révélations !
CHRONIQUE :
(28 Janvier 2016)
Grande était ma joie de retrouver ma chère Alexia Tarabotti. D'autant que je l'avais abandonnée en bien mauvaise posture à la fin du deuxième tome. Son idiot de loup-garou ayant bien évidemment décidé de mal prendre sa grossesse.
Blessée dans son orgueil, défrayant la chronique bien malgré elle, Alexia décide d'aller chercher des réponses sur cette étrange "désagrément embryonnaire", selon ses propres termes... à la source, soit en Italie ! Bien décidée à apporter les preuves de son innocence, elle prendra d'étranges moyens de transport pour se retrouver finalement à Florence. Dans de sales draps évidemment. Car en effet, sa grossesse a certes mis son cher mari en fureur, mais aussi les vampires dont le souhait le plus cher est à présent de voir notre Alexia morte. En résumé, encore de sacrées aventures à vivre pour la dame à l'ombrelle, épaulée par son fidèle Floote et la sémillante française Madame Lefoux.
"Quelqu'un essayait de tuer Lady Alexia Maccon. Ce qui ne l'arrangeait pas, car elle était épouvantablement pressée.
Habituée comme elle l'était à frôler la mort de près, et avec une certaine fréquence, elle aurait sans doute dû prévoir un délai supplémentaire pour le cas où un événement si prévisible se produirait."
Heureusement, Ivy est là pour veiller sur le magasin de la modiste ! Qui devient d'une blancheur alarmante chaque fois que le sujet est abordé. Et pour cause, il y a de quoi s'inquiéter d'entendre Ivy Hisselpenny nouvellement Tunstell vous dire qu'elle apporte des "améliorations" à votre boutique !
"[Ivy écrivant à Alexia]
"S'il te plaît, dis à Mme Lefoux que sa boutique se porte extrêmement bien, et que j'ai même apporté une ou deux améliorations." Alexia transmit cette information à la Française, qui blêmit.
"Cela fait moins d'une semaine. Quels dégâts peut-elle bien avoir commis en si peu de temps ?" Mme Lefoux semblait se rassurer elle-même."
En somme, c'est avec le même bonheur que je me suis replongée dans ce Londres victorien et steampunk. L'univers et l'ambiance sont réellement uniques, servis par une plume poétique et vraiment adaptée à l'époque. De plus, il est très difficile de ne pas sourire voire rire à chaque page ! Ajoutez à cela une mythologie originale et fort riche (les drônes, porte-clés, la forme d'Anubis etc...), et vous comprenez pourquoi cette série est addictive à souhait.
Les personnages sont toujours aussi travaillés et attachants. Très différents les uns des autres, ils ont tous un côté attirant, de Madame Lefoux à Conall Maccon en passant par Floote ou le professeur Lyall. Même si Lord Akeldama a une petite tendance à l'emporter dans l'ordre de mes préférences... Il est malheureusement peu présent dans ce tome.
Quant à Alexia, toujours aussi pleine de ressource et de repartie, elle aura formé dans ce tome un trio explosif avec ses deux compagnons de voyage. Un régal.
La fin laisse quant à elle présager un sacré potentiel pour la suite... Entre l'enfant à venir et le sort de Biffy j'avoue être impatiente de me plonger dans le tome 4, d'ores et déjà dans ma PAL.
Un ravissement, comme d'habitude pour cette série. Une plongée dans un passé loufoque et steampunk, peuplé de personnages hauts en couleurs et d'aventures aussi originales que fraîches. Le tout sans oublier l'humour. "Le protectorat de l'ombrelle" est sans conteste un anti déprime de choc !