Oniria, tome 2 : Le Disparu d'Oza-Gora.
Auteur : B.F. Parry
Editeur : Editions Hachette
Parution : Avril 2015
Pages : 336
RESUME :
Accompagné de ses fidèles amis Katsia et Farjo, Eliott a atteint la mystérieuse Oza-Gora où vit l'homme qui porte tous ses espoirs : le Marchand de Sable.
Celui-ci révèle à Eliott l'origine du songe mortel dans lequel son père est plongé depuis des mois. Mais pour libérer son père, le jeune garçon doit poursuivre sa quête à travers Oniria. Sa mission est d'autant plus périlleuse qu'elle se déroule sur fond d'une terrible révolution des cauchemars. A la tête de cette révolte se dresse La Bête, qui maintient prisonnière la princesse Aanor, et qui conçoit à son égard des projets machiavéliques…
Celui-ci révèle à Eliott l'origine du songe mortel dans lequel son père est plongé depuis des mois. Mais pour libérer son père, le jeune garçon doit poursuivre sa quête à travers Oniria. Sa mission est d'autant plus périlleuse qu'elle se déroule sur fond d'une terrible révolution des cauchemars. A la tête de cette révolte se dresse La Bête, qui maintient prisonnière la princesse Aanor, et qui conçoit à son égard des projets machiavéliques…
CHRONIQUE :
(07 Décembre 2016)
Ce tome 2 d'Oniria fut un vrai bonheur à lire. À regretter de l'avoir laissé dormir aussi longtemps dans ma PAL. Je me souviens avoir lu le premier tome il y a presque... 2 ans ! Pourtant, même si de l'eau avait coulé sous les ponts, je n'avais pas oublié le monde créé par B.F Parry, que j'avais trouvé particulièrement riche pour un roman jeunesse. Je me souvenais d'Oniria, de ses lieux loufoques et de ses personnages truculents, et me replonger dans la suite si longtemps après ne m'a posé aucun souci !
L'auteur a en effet l'art de nous faire de petits rappels sans que cela nous paraisse lourd ou peu subtil. Et puis, son écriture est si visuelle et agréable que les images du tome 1 étaient encore bien nettes dans ma tête. Et ce tome 2 m'a fait le même effet.
"- La grande majorité des habitants d'Ephialtis est constituée de pauvres gens dont le seul tort est d'avoir été créés malades, difformes ou vaguement effrayants, déclara La Bête. A cela s'ajoutent tous les animaux jugés indésirables - loups, araignées, serpents, chauve-souris - et quelques créatures plus ou moins pensantes : des monstres, des zombies, des vampires, des sorcières, des harpies... des êtres dans leur grande majorité inoffensifs, qui ne font peur qu'aux Mages, mais que la politique de madame votre mère contraint à vivre dans l'atmosphère putride d'Ephialtis."
Oh, pas le temps de s'ennuyer ici, nous retrouvons directement nos héros au coeur de l'action : Aanor prisonnière du dragon, Elliott de plus en plus inquiet pour son père, et arrivé à Oza-Gora lorsqu'il est à Oniria.
L'univers des rêves est toujours aussi fascinant et je suis toujours autant captivée par la façon dont l'auteur nous explique nos rêves, nos cauchemars... d'ailleurs, lesdites explications vont plus loin ici puisque nous visitons le palais de verre du Marchand de Sable et apprenons du coup comment lui et les sablonniers s'y prennent pour endormir pas moins de 7 milliards d'humains. Envoûtant. Retrouver avec autant de douceur, d'originalité et de richesse son âme d'enfant est un véritable moment de pur bonheur, qui éloigne tous les soucis du quotidien... merci B.F Parry pour ce magnifique cadeau.
Et j'ose imaginer les yeux écarquillés des véritables enfants qui se plongeront, avec ou sans l'aide de leurs parents, dans cette épopée merveilleuse...
Je ne m'étendrai pas sur l'intrigue, qui poursuit avec beaucoup de dynamisme son petit bonhomme de chemin et qui nous laisse sur une fin me laissant penser que le tome 3 n'attendra pas aussi longtemps, d'autant que la période de Noël est une période où j'aime sortir de la jeunesse et des contes, où j'aime, l'espace de quelques semaines, me remettre à rêver comme une enfant.
Dans ce tome, nous retrouvons nos personnages fétiches comme l'inimitable singe Farjo qui apporte sa touche délirante au récit, l'intrépide Katsia, bougonneuse en chef mais attachante à souhait... mais nous faisons aussi la connaissance d'autres personnages, et notamment du Marchand de Sable. On sent ce personnage important, loyal et fiable, d'une aide précieuse pour Elliott. Je le vois un peu comme un mentor, un jeune Gandalf d'Oniria.
Elliott continue à travailler ses pouvoirs de créateur, et apprendra quelques petites astuces grâce à sa grand-mère Mamilou. Les aventures qu'il vivra lui feront mettre à rude épreuve son apprentissage récent, et je me suis régalée à suivre toutes ces péripéties.
En résumé, ce deuxième tome est largement à la hauteur du premier, d'autant que connaissant déjà Oniria, nous plongeons directement dans le vif du sujet. Les personnages sont toujours aussi magiques, tout comme les lieux, et les explications supplémentaires que nous avons sur la création des rêves m'ont laissée pantoise ! Mais quelle imagination mes amis ! J'aurais tant aimé être encore une enfant, pour pouvoir croire en toute crédulité à la magie de ce conte. Mais même adulte, j'ai décidé de garder cette histoire dans un petit coin de ma tête, pour la ressortir certains soirs...
Si vous aimez les histoires magiques et envoûtantes, et que la jeunesse ne vous effraie pas, ne traînez plus, dévorez ce monde imaginaire qu'est Oniria. Un chef d'œuvre de la jeunesse.
L'auteur a en effet l'art de nous faire de petits rappels sans que cela nous paraisse lourd ou peu subtil. Et puis, son écriture est si visuelle et agréable que les images du tome 1 étaient encore bien nettes dans ma tête. Et ce tome 2 m'a fait le même effet.
"- La grande majorité des habitants d'Ephialtis est constituée de pauvres gens dont le seul tort est d'avoir été créés malades, difformes ou vaguement effrayants, déclara La Bête. A cela s'ajoutent tous les animaux jugés indésirables - loups, araignées, serpents, chauve-souris - et quelques créatures plus ou moins pensantes : des monstres, des zombies, des vampires, des sorcières, des harpies... des êtres dans leur grande majorité inoffensifs, qui ne font peur qu'aux Mages, mais que la politique de madame votre mère contraint à vivre dans l'atmosphère putride d'Ephialtis."
Oh, pas le temps de s'ennuyer ici, nous retrouvons directement nos héros au coeur de l'action : Aanor prisonnière du dragon, Elliott de plus en plus inquiet pour son père, et arrivé à Oza-Gora lorsqu'il est à Oniria.
L'univers des rêves est toujours aussi fascinant et je suis toujours autant captivée par la façon dont l'auteur nous explique nos rêves, nos cauchemars... d'ailleurs, lesdites explications vont plus loin ici puisque nous visitons le palais de verre du Marchand de Sable et apprenons du coup comment lui et les sablonniers s'y prennent pour endormir pas moins de 7 milliards d'humains. Envoûtant. Retrouver avec autant de douceur, d'originalité et de richesse son âme d'enfant est un véritable moment de pur bonheur, qui éloigne tous les soucis du quotidien... merci B.F Parry pour ce magnifique cadeau.
Et j'ose imaginer les yeux écarquillés des véritables enfants qui se plongeront, avec ou sans l'aide de leurs parents, dans cette épopée merveilleuse...
Je ne m'étendrai pas sur l'intrigue, qui poursuit avec beaucoup de dynamisme son petit bonhomme de chemin et qui nous laisse sur une fin me laissant penser que le tome 3 n'attendra pas aussi longtemps, d'autant que la période de Noël est une période où j'aime sortir de la jeunesse et des contes, où j'aime, l'espace de quelques semaines, me remettre à rêver comme une enfant.
Dans ce tome, nous retrouvons nos personnages fétiches comme l'inimitable singe Farjo qui apporte sa touche délirante au récit, l'intrépide Katsia, bougonneuse en chef mais attachante à souhait... mais nous faisons aussi la connaissance d'autres personnages, et notamment du Marchand de Sable. On sent ce personnage important, loyal et fiable, d'une aide précieuse pour Elliott. Je le vois un peu comme un mentor, un jeune Gandalf d'Oniria.
Elliott continue à travailler ses pouvoirs de créateur, et apprendra quelques petites astuces grâce à sa grand-mère Mamilou. Les aventures qu'il vivra lui feront mettre à rude épreuve son apprentissage récent, et je me suis régalée à suivre toutes ces péripéties.
En résumé, ce deuxième tome est largement à la hauteur du premier, d'autant que connaissant déjà Oniria, nous plongeons directement dans le vif du sujet. Les personnages sont toujours aussi magiques, tout comme les lieux, et les explications supplémentaires que nous avons sur la création des rêves m'ont laissée pantoise ! Mais quelle imagination mes amis ! J'aurais tant aimé être encore une enfant, pour pouvoir croire en toute crédulité à la magie de ce conte. Mais même adulte, j'ai décidé de garder cette histoire dans un petit coin de ma tête, pour la ressortir certains soirs...
Si vous aimez les histoires magiques et envoûtantes, et que la jeunesse ne vous effraie pas, ne traînez plus, dévorez ce monde imaginaire qu'est Oniria. Un chef d'œuvre de la jeunesse.