Spiridons, tome 1.
Auteur : Camille Von Rosenschild
Editeur : Don Quichotte Editions
Parution : Octobre 2013
Pages : 400
RESUME :
À dix-huit ans, sans famille, ni diplôme, ni argent, Victor part à Moscou sur un coup de tête. Le jeune homme s’y voit déjà mener une vie de bohème. Hélas, à peine arrivé dans une ville où la violence du climat est l’égale de celle des hommes, il échappe de justesse aux mains meurtrières d’une petite brute mafieuse.
Son salut lui vient d’Olga, vieille Tzigane qui l’arrache à la misère en lui proposant de l’héberger. Mais rien n’est gratuit : tandis qu’une vague de disparitions inquiétantes frappe la ville enneigée et que le commun des mortels hésite à arpenter les rues, Victor doit s’acquitter, à l’abri d’un minuscule bureau, d’une tâche mystérieuse. Et quand son hôtesse meurt, elle lui laisse sur les bras son encombrant cadavre, ainsi que cinq prisonniers aux étranges manières...
Ils s’appellent Ferdinand, Soledad, Piotr, Anatoli Gueorguevitch et Viviane. Ils ont le teint blafard des agonisants. Écoutez-les: ils ne respirent pas... Touchez leur peau: elle est inconsistante.
Demandez-leur de vous suivre : ils seront incapables de s’orienter dans l’espace. Mais parlez-leur de la mort : ils vous en raconteront les moindres détails. Eux, ce sont les spiridons.
Qui donc les a rappelés parmi les vivants ? Et pour accomplir quoi ? Quel est ce moine qui rôde autour d’eux et dont la simple évocation les plonge dans la terreur ?
Forcé de faire confiance à ces âmes défuntes dont il ignore tout, guidé par leur escorte aussi attachante que tragique, Victor devra fuir jusque dans les Carpates, échapper à une horde de meurtriers en soutane, et découvrir, au cours d’une épopée fantastique, les terribles secrets du monde tzigane.
Son salut lui vient d’Olga, vieille Tzigane qui l’arrache à la misère en lui proposant de l’héberger. Mais rien n’est gratuit : tandis qu’une vague de disparitions inquiétantes frappe la ville enneigée et que le commun des mortels hésite à arpenter les rues, Victor doit s’acquitter, à l’abri d’un minuscule bureau, d’une tâche mystérieuse. Et quand son hôtesse meurt, elle lui laisse sur les bras son encombrant cadavre, ainsi que cinq prisonniers aux étranges manières...
Ils s’appellent Ferdinand, Soledad, Piotr, Anatoli Gueorguevitch et Viviane. Ils ont le teint blafard des agonisants. Écoutez-les: ils ne respirent pas... Touchez leur peau: elle est inconsistante.
Demandez-leur de vous suivre : ils seront incapables de s’orienter dans l’espace. Mais parlez-leur de la mort : ils vous en raconteront les moindres détails. Eux, ce sont les spiridons.
Qui donc les a rappelés parmi les vivants ? Et pour accomplir quoi ? Quel est ce moine qui rôde autour d’eux et dont la simple évocation les plonge dans la terreur ?
Forcé de faire confiance à ces âmes défuntes dont il ignore tout, guidé par leur escorte aussi attachante que tragique, Victor devra fuir jusque dans les Carpates, échapper à une horde de meurtriers en soutane, et découvrir, au cours d’une épopée fantastique, les terribles secrets du monde tzigane.
CHRONIQUE :
(02 Février 2017)
Spiridons est ce genre de livre qui atterrit un peu au hasard dans votre PAL, parce que le résumé plait et que l'opportunité se présente.
Je n'avais personnellement jamais entendu parler de ce livre, mais lorsque je l'ai vu d'occasion à un prix défiant toute concurrence, je me suis dit pourquoi pas.
Et je n'ai aucun regret car ce fut une très bonne lecture.
Alors ici, l'on parle certes de fantômes, mais ces derniers n'ont absolument rien d'effrayant. Non, en fait, Spiridons mise sur d'autres qualités pour attirer son public.
La première particularité de ce livre est son originalité. Et ce sur plusieurs points. Déjà, je ne serai pas sans noter que nous allons à la rencontre de contrées peu connues de nous lecteurs français, puisque l'auteur nous emmène tout d'abord en Russie (où elle a vécu) puis en Ukraine sur les terres tziganes. Une plongée, donc, dans des lieux peu communs mais parfaitement adaptés à la froidure des hivers.
Ensuite, l'originalité tient aussi dans ses personnages mêmes. Nous rencontrons ici Victor, français de souche qui se retrouve propulsé à Moscou dans une situation peu enviable. Sauvé par la mystérieuse Olga, une tzigane qui le prendra sous son aile en échange d'un petit travail, Victor pensait pouvoir enfin se poser...
Mais Olga aura la mauvaise idée de décéder en laissant à Victor la charge de son appartement et de ses cinq... spiridons.
Alors les spiridons sont des fantômes, certes. Mais pas que. Ils sont même beaucoup plus en fait, puisque l'auteur nous crée ici un folklore tout à fait passionnant les concernant. Les Spiridons n'ont d'humains que l'apparence et tant que les gens ne les touchent pas (enfin ne se rendent pas compte qu'il n'y a aucune matière à toucher), cela se passe plutôt bien... à quelques détails près. Mais honnêtement je préfère vous laisser les découvrir, eux et leurs nombreuses particularités puisqu'ils sont la source et l'intrigue même du roman. Sachez seulement que l'histoire est riche et bien exploitée.
Et pour ne rien gâcher, cette histoire est servie par une plume très poétique et travaillée mais fluide malgré tout.
Alors qu'on se le dise, Spiridons n'est ni un livre qui fait peur, ni un livre bourré d'action pure et dure. C'est plutôt un livre qu'on lit pour son ambiance, ses personnages, toute l'histoire et les mystères que l'auteur nous dévoile peu à peu. Attention, je n'ai pas dit qu'il ne s'y passait rien, au contraire ! L'on a pas le temps de s'ennuyer une seconde ! C'est un livre où l'on se laisse porter par la quête d'un jeune homme de dix huit ans, perdu seul au milieu d'un pays inconnu avec pour seule compagnie cinq fantômes plus loufoques les uns que les autres, mais gardiens de nombreux secrets.
Honnêtement, l'histoire vaut franchement le détour et j'ai adoré là où l'auteur m'a emmenée. J'ai été menée de surprise en surprise et j'adorais suivre les aventures de nos héros pas comme les autres.
Car les personnages sont un autre point fort de ce roman. Outre le très attachant Victor, qui ne peut que nous toucher entre ses airs perdus, son grand coeur et sa détermination, mais aussi avec ses peurs et ses autres caractéristiques si humaines, le panel de fantômes vaut vraiment le détour.
Alors comme je le disais, ils ne sont pas là pour nous effrayer, loin s'en faut. Même s'ils sont en souffrance, ils font de leur mieux pour le cacher, aider Victor et se comporter le plus normalement possible. Ce qui, croyez-moi, n'est pas tâche aisée !
Nés à des époques différentes et dans des milieux sociaux différents, leur association donne un melting-pot pot de culture et d'opinions tout à fait délicieux à suivre. Il faut le dire, ces personnages sont une grande réussite, et tout ce qui découle de leur non-existence aussi.
En résumé, je fus très agréablement surprise par ce livre haut en couleur, mâtiné d'une belle touche d'humour, qui nous emmène dans des contrées glaciales et inhospitalières dans une quête dont Victor ne connaîtra les réels enjeux que sur la fin.
Un livre où l'on ne s'ennuie jamais et qui nous sort vraiment des clichés du genre. L'histoire se termine dans un tome deux que je lirai avec plaisir.
Je n'avais personnellement jamais entendu parler de ce livre, mais lorsque je l'ai vu d'occasion à un prix défiant toute concurrence, je me suis dit pourquoi pas.
Et je n'ai aucun regret car ce fut une très bonne lecture.
Alors ici, l'on parle certes de fantômes, mais ces derniers n'ont absolument rien d'effrayant. Non, en fait, Spiridons mise sur d'autres qualités pour attirer son public.
La première particularité de ce livre est son originalité. Et ce sur plusieurs points. Déjà, je ne serai pas sans noter que nous allons à la rencontre de contrées peu connues de nous lecteurs français, puisque l'auteur nous emmène tout d'abord en Russie (où elle a vécu) puis en Ukraine sur les terres tziganes. Une plongée, donc, dans des lieux peu communs mais parfaitement adaptés à la froidure des hivers.
Ensuite, l'originalité tient aussi dans ses personnages mêmes. Nous rencontrons ici Victor, français de souche qui se retrouve propulsé à Moscou dans une situation peu enviable. Sauvé par la mystérieuse Olga, une tzigane qui le prendra sous son aile en échange d'un petit travail, Victor pensait pouvoir enfin se poser...
Mais Olga aura la mauvaise idée de décéder en laissant à Victor la charge de son appartement et de ses cinq... spiridons.
Alors les spiridons sont des fantômes, certes. Mais pas que. Ils sont même beaucoup plus en fait, puisque l'auteur nous crée ici un folklore tout à fait passionnant les concernant. Les Spiridons n'ont d'humains que l'apparence et tant que les gens ne les touchent pas (enfin ne se rendent pas compte qu'il n'y a aucune matière à toucher), cela se passe plutôt bien... à quelques détails près. Mais honnêtement je préfère vous laisser les découvrir, eux et leurs nombreuses particularités puisqu'ils sont la source et l'intrigue même du roman. Sachez seulement que l'histoire est riche et bien exploitée.
Et pour ne rien gâcher, cette histoire est servie par une plume très poétique et travaillée mais fluide malgré tout.
Alors qu'on se le dise, Spiridons n'est ni un livre qui fait peur, ni un livre bourré d'action pure et dure. C'est plutôt un livre qu'on lit pour son ambiance, ses personnages, toute l'histoire et les mystères que l'auteur nous dévoile peu à peu. Attention, je n'ai pas dit qu'il ne s'y passait rien, au contraire ! L'on a pas le temps de s'ennuyer une seconde ! C'est un livre où l'on se laisse porter par la quête d'un jeune homme de dix huit ans, perdu seul au milieu d'un pays inconnu avec pour seule compagnie cinq fantômes plus loufoques les uns que les autres, mais gardiens de nombreux secrets.
Honnêtement, l'histoire vaut franchement le détour et j'ai adoré là où l'auteur m'a emmenée. J'ai été menée de surprise en surprise et j'adorais suivre les aventures de nos héros pas comme les autres.
Car les personnages sont un autre point fort de ce roman. Outre le très attachant Victor, qui ne peut que nous toucher entre ses airs perdus, son grand coeur et sa détermination, mais aussi avec ses peurs et ses autres caractéristiques si humaines, le panel de fantômes vaut vraiment le détour.
Alors comme je le disais, ils ne sont pas là pour nous effrayer, loin s'en faut. Même s'ils sont en souffrance, ils font de leur mieux pour le cacher, aider Victor et se comporter le plus normalement possible. Ce qui, croyez-moi, n'est pas tâche aisée !
Nés à des époques différentes et dans des milieux sociaux différents, leur association donne un melting-pot pot de culture et d'opinions tout à fait délicieux à suivre. Il faut le dire, ces personnages sont une grande réussite, et tout ce qui découle de leur non-existence aussi.
En résumé, je fus très agréablement surprise par ce livre haut en couleur, mâtiné d'une belle touche d'humour, qui nous emmène dans des contrées glaciales et inhospitalières dans une quête dont Victor ne connaîtra les réels enjeux que sur la fin.
Un livre où l'on ne s'ennuie jamais et qui nous sort vraiment des clichés du genre. L'histoire se termine dans un tome deux que je lirai avec plaisir.