The Mortal Instruments, tome 4 : La cité des anges déchus.

Auteur : Cassandra Clare
Editeur : Pocket Jeunesse, PKJ
Parution : Septembre 2013
Pages : 512

RESUME :

Clary est de retour à New York et la vie est belle : elle s'entraîne pour devenir une chasseuse d'ombres et elle peut enfin appeler Jace son petit ami.
Mais tout a un prix. Quand Jace commence à s'éloigner d'elle sans explication, elle se rend compte qu'elle a peut-être déclenché des évènements qui pourraient bien la conduire à la perte de tout ce qu'elle aime... Même Jace.

CHRONIQUE :
(01 Février 2015)

Le tome 4 de The Mortal Instruments marque le début d'une seconde trilogie. En effet, la boucle est bouclée, et l'on repart sur de nouvelles bases. Enfin plus ou moins.

Alors que le tome 3 m'avait laissée pantoise, je suis obligée d'admettre que ce 4° opus m'a foncièrement déçue….

Pourquoi ?

Eh bien, déjà, niveau intrigue : Comment vous dire… Il ne se passe rien ou presque durant ces 500 pages. 200 pages de moins auraient été pour moi largement envisageable. L'intrigue démarre un peu en deuxième partie mais n'offre pas de réelles surprises, et la fin m'est apparue grosse comme une maison. Bref, pas vraiment palpitant.

Au niveau des personnages, j'ai eu tout simplement envie de tarter Clary durant toute la lecture. Honnêtement le discours « oh mon dieu je suis malheureuse Jace ne m'aime plus que vais-je devenir », au bout de quatre tomes, c'est franchement, sincèrement, indéniablement... saoulant. La même recette d'auto-apitoiement servie à tord et à travers avec force répétitions n'est pas le signe d'une grande qualité… Son personnage est censé mûrir au fur et à mesure, d'autant que plusieurs mois d'entraînement intensif se sont écoulés depuis la fin du précédent tome. Eh bien non, elle est toujours aussi crédule et plus nunuche que jamais. Arf.

Quant à Jace, lui aussi ne se lasse pas de s'auto-flageller en se répétant que Clary mérite mieux que lui, qu'il n'est pas bien etc… Bon là aussi ça va bien quoi ! L'enfant de Valentin, après tout, c'est Clary, pas Jace. Là aussi, même si le garçon a plus ou moins une excuse, il m'a énervée. Pourtant j'apprécie toujours son personnage, piquant et cynique à souhait, avec cette tendance aux idées suicidaires.

J'ai été aussi déçue car Alec et Magnus, même s'ils sont présents, ne sont pas vraiment mis en avant dans ce livre sauf pour les scènes de ménage et séances crêpage de chignon… Pff. Pourtant Magnus est un personnage avec un potentiel énorme, qui apporte, à mon goût, énormément de couleur à l'histoire…

Au final, le protagoniste le plus intéressant aura été pour moi Simon. Vampire diurne possédant la marque de Caïn, Cassandra Clare a fait de Simon un personnage puissant et captivant. La grande force de ce personnage est que, malgré sa nouvelle puissance, il reste le Simon humain que l'on a connu, ce garçon au grand coeur et sensible. Très honnêtement, dans ce tome, il est pour moi, et de loin, le personnage le plus réussi, fini et palpitant. D'ailleurs, le pauvre va subir les conséquences de ses nouveaux pouvoirs en attirant les convoitises de gens pas forcément bien intentionnés. Simon porte ce quatrième tome quasiment à lui seul.

La fin, comme je le disais, était prévisible, et j'espère que l'auteure arrivera, dans le tome 5, à modifier son schéma pour construire une intrigue renouvelée et plus palpitante. Car même si j'ai adoré continuer à évoluer dans l'univers de "The mortal instruments" que je trouve vraiment magique, ce tome aura pour moi était une déception.